Comment améliorer le bonheur au travail des salariés ?

Si la notion de bonheur occupe autant les esprits, c’est parce qu’il s’agit de la promesse d’une plénitude inégalée. Ainsi, de nombreux théoriciens de l’organisation des entreprises se sont récemment penchés sur la question du bonheur au travail et de ses conséquences.

Vers la démocratisation du bonheur professionnel ?

Depuis la révolution industrielle jusqu’à nos jours, le travail s’est transformé à plusieurs reprises. Aujourd’hui encore, avec l’informatisation et l’automatisation des industries, nous assistons à une énième transformation du travail. Ces changements visent, en partie, à alléger la charge de travail qui pèse sur les employés.

C’est dans ce contexte particulier que la notion de bonheur au travail a fait son apparition, en succédant à certaines doctrines comme l’OST (Organisation scientifique du travail). Le bien-être de l’employé est donc devenu un enjeu économique, car il en améliore la productivité, tout en en garantissant la fidélité.

Redéfinir le bonheur pour mieux le vivre

Dans beaucoup de cas, ce qui réduit le déploiement du bonheur au travail, c’est la propension des employés à lier leur épanouissement personnel aux objectifs professionnels qu’ils doivent atteindre. C’est là qu’entre en jeu le CHO (Chief Happiness Officer) : son rôle sera, entre autres, d’établir de nouveaux petits objectifs quotidiens à atteindre pour stimuler et récompenser les employés de façon ludique. Cette manœuvre a aussi pour but de donner du « sens » à certaines tâches quotidiennes qui pourraient sembler rébarbatives aux yeux de l’employé.

Le travail d’équipe : ultime source de bonheur

L’être humain est naturellement sociable et les aménagements en open space le prouvent bien. C’est en s’appuyant sur ce postulat que le coworking a vu le jour. En effet, le travail d’équipe renforce grandement la coopération et la créativité des employés. De plus, les bureaux partagés sont propices au développement de relations de mentorat.